L
es gourous de l’entrepreneuriat vous le diront: l’échec est un pas vers la réussite. Cependant certains facteurs d’ordre sociale, financier et personnel maintiennent les entrepreneurs emprisonnés dans la spirale de l’échec.
Sommaire
1. La procrastination
La procrastination est la principale ennemie de l’entrepreneur. Elle l’empêche de se réaliser en le maintenant dans une paresse perpétuelle et reportant sans cesse ses délais de réalisations avec de faux prétexte. Nous rencontrons toujours des jeunes avec de bonnes idées qui échouent dans leur projet tout simplement par paresse intellectuelle. Cela arrive lorsqu’on doit, par exemple préparer une présentation de son projet, rédiger son business plan, ou plus simplement commencer à développer le produit.
2. L’absence de réalisme dans l’élaboration de son produit
Les individus ont des idées et parfois de très bonnes idées. Cependant les bonnes idées ne font pas les affaires ni une entreprise. La passion pour un secteur d’activité donné comme l’agriculture ou le digital ne doit pas maintenir l’entrepreneur dans un cap qui ne présente pas de débouchés. Le premier objectif d’une entreprise est de générer du profit et d’enrichir son propriétaire. Des applications que les créateurs pensaient innovantes à l’origine ont été développées sans qu’elles aient suscité un engouement de la part des usagers parce qu’elles ne correspondaient pas à un besoin réel.
3. la recherche effrénée de la perfection
Ce tweet à lui seul résume la question de la quête de la perfection. Elle est impossible à atteindre. Il ne faut pas chercher à lancer un produit parfait, mais un produit qui satisfait au mieux les besoins essentiels. Des améliorations peuvent être apportées par la suite parce qu’on aura mieux étudier le marché, et mieux compris les besoins des clients comme le souligne Eric Ries dans son livre Lean Startup: “Les premiers produits n’ont pas à être parfaits”. Ils doivent permettre de recueillir le maximum d’informations par retour d’expériences des clients afin de les adapter.
Dans l’un de ses articles où il traite de la perfection Ibuka Ndjoli précise: “Je connais des gens qui, à force de chercher à faire le lancement parfait et spectaculaire de leur produit ou service, n’ont finalement rien lancé.”
4. L’absence de financement
C’est vrai sans ressources financières adéquates, aucun projet ne peut voir le jour. Cependant nous oublions souvent que le premier bailleur de fonds d’une entreprise c’est l’entrepreneur lui-même et ses clients. Les projets complexes présentent beaucoup de difficultés à se faire financer. Leur nature complexe et incertaine retient les investisseurs qui préfèrent pour la plupart soutenir des projets dont le risque est maîtrisé et l’espérance de rendement favorable. Si le produit intéresse peu le client, alors il est certain que le projet ne sera soutenu par aucun investisseur. De plus, dans le cas de projets innovants relevant de la haute technologie, il faudrait au préalable produire ne serait ce qu’un prototype fonctionnel afin de rassurer les investisseurs, d’une part, sur la capacité à concevoir le produit et d’autre part sur l’intérêt qu’il pourrait susciter chez le client. Hormis les grandes boites qui disposent de gros budgets en recherche et développement, trop peu sinon aucun n’est disposé à financer un concept ou un simple business plan.
Pour palier ce problème d’accès au financement, les entrepreneurs doivent accepter de partager leurs projets avec d’autres qui disposent de ressources pour lui de se lancer. Ces ressources peuvent être de nature pécuniaires ou techniques.
L’entrepreneur rencontre souvent beaucoup de difficultés dans ses projets. Il fait souvent face à des obstacles sociaux qui tirent leurs origines dans le cercle familiale. Le travail salarié était jusque la mieux valorise que l’auto-entrepreneuriat. Ces obstacles se matérialisent par un absence de soutien familiale jugeant l’activité ou la personne immature ou non rationnel. Cette situation justifie la peur qu’ont beaucoup de salariés qui le souhaitent de se reconvertir dans l’entrepreneuriat et la préférence des nouveaux diplômés pour le travail salarié.