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D’où vient la limite des 3% du déficit budgétaire

Afin de garantir la viabilité de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africain (UEMOA), les états membres se sont accordée à respecter des règles de gestion publiques autours de 5 critères plus connu sous le nom de pacte de convergence, de stabilité et de solidarité entre les états membres de l’UEMOA. Parmi ces critères, il en figure un et considéré comme le critère clé qui fixe la limite du déficit budgétaire à 3% du PIB.

Ce ratio est très surveillé par les gouvernements, est à l’origine de différentes hausses d’impôts et d’élargissements d’assiette fiscales dans le monde.

Ce ratio très important n’a pourtant aucun fondement économie. Sa conception serait, de l’avis de son inventeur M. Guy Abeille, le produit de son imagination. Il raconte qu’un soir, en 1981, le directeur du budget, M. Pierre Bilger, les a convoqués lui et Rolland de Villepin suite à la demande du Président Mitterand de lui fournir « une règle facile, qui sonne économiste » qu’il puisse opposer à ses ministres qui demandait des rallonges budgétaires.

Il a alors pensé au Produit Intérieur Brut puisqu’il est la référence principale en économie et choisit la norme de 3% du PIB chiffre trois qui évoqué pour lui la trinité. L’idée était trouvée en moins d’une heure de temps au coin d’une table sans réflexion théorique.

Cette règle vulgarisée par Mitterrand a été repris dans le traité de Maastricht qui institua l’Union Européenne pour servir de critère de convergence est le prétexte des gouvernements pour limiter les dépenses publiques et réduire par la même occasion la dette.

Ainsi en adoptant le ratio de déficit de 3% au traité , l’UEMOA imposent à ses membres le respect de ratio sans fondement économique mais avec un énorme impact sur la population.

Si les économies tentent de maitriser tant bien que mal le taux d’inflation à la limite des 3% malgré que cette inflation soit le plus souvent importé du fait de la structure de nos économies, les gouvernants doivent s’atteler à mettre sur pieds des réformes et des politiques afin de réduire le déficit budgétaire à 3% du PIB et un endettement global à 70% du PIB nominal avec toutes les conséquences.

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